- Give Me Five Victoria ! -
Victoria est multi-culturelle (belge, colombienne, américaine et française) et vit de multiples passions, que ce soit dans la food, la naturopathie, les voyages ou les lectures.
Elle garde un seul et même fil conducteur : vivre pleinement en toute conscience, avec mesure et nulle démesure. Elle nous partage ces fragments de cette vie dans un blog Mango ans Salt @mangoandsalt au travers duquel on découvre des conseils, astuces et inspirations en tout genre.
Aujourd’hui Victoria nous partage ses 3 éco-gestes déjà adoptées et appliquées et ses 2 green résolutions qui sont ses targets de life.


"La production incessante de nouveaux objets épuise nos ressources, génère énormément de pollution, et participe à un système de surconsommation qui n’a plus aucun sens en ces temps d’urgence climatique.
Je suis donc une adepte convaincue des consommations “alternatives” qui permettent de redonner un usage à des objets qui ont déjà servi, rallongeant leur durée de vie et limitant le besoin de recourir à du neuf. Je fais la majorité de mes achats en seconde main: vêtements, mobilier, déco et vaisselle, appareils…
Cette démarche s’associe aussi à une culture de la réparation (on raccommode plutôt que de se débarrasser automatiquement) et du partage (emprunter ou prêter des objets qu’il n’est pas pertinent de posséder à l’année)."

"J’ai complètement arrêté la viande et le poisson en 2014 par engagement éthique et écologique (et non par goût, parce que j’adorais ça !); aujourd’hui, je consomme encore des oeufs, du fromage, et de temps en temps des fruits de mer car mes intolérances alimentaires ne me permettent pas de passer à un régime 100% végétal, mais c’est un bon compromis puisqu’il fait du bien à la planète sans me faire du mal à moi !
Si l’on ne se sent pas prêt.e à arrêter complètement la viande, réduire drastiquement sa consommation (2-3 fois par semaine, par exemple) est déjà un geste non négligeable en termes d’impact environnemental – et c’est l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs !"

"Je suis malheureusement devenue une grande utilisatrice de l’avion à partir de mon expatriation à Barcelone: je devais en prendre 3-4 fois par an pour rentrer à Paris voir mes proches. Aujourd’hui, avec le Thalys à Amsterdam, cet aspect n’est plus un problème – mais j’ai pris la décision il y a quelques années d’également restreindre mes vols de loisir au strict minimum pour ne pas faire exploser mon empreinte carbone: idéalement 1 aller-retour européen par année maximum, et un long courrier (notamment pour visiter ma famille aux Etats-Unis ou en Colombie) tous les 3-4 ans.
Cela m’a amenée à faire plus de “slow travel” en train et en voiture, ce qui a son charme !"


"Malgré tous les autres avantages écologiques d’Amsterdam, il faut avouer que ce n’est pas la meilleure ville pour le zéro déchet: les magasins de vrac sont encore très peu courants, et le plastique très répandu même en bio.
J’essaie toujours de faire les meilleurs choix possibles en faisant mes courses, mais la praticité l’emporte parfois, si bien que ma consommation d’emballages plastiques reste importante. Je remarque aussi que contrairement à quelques années auparavant, dédier une partie non négligeable de mon temps quotidien à préparer du tout fait maison à partir de produits bruts ne me fait plus plaisir. Il faut néanmoins que je m’efforce davantage lorsque mes disponibilités le permettent !"
